Hommage à Klaus Nomi

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La série des Moments incroyables du timbre se poursuit avec une pièce d’Olga Neuwirth. Connue comme « l’Enfant terrible » de la scène musicale classique contemporaine autrichienne, Neuwirth compose de manière très théâtrale et expressionniste, et décrit son propre art comme une musique de catastrophes (« Katastrophenmusik »). Dans son Hommage à Klaus Nomi (2009), pour contre-ténor et ensemble de chambre, elle magnifie Klaus Sperber (également connu sous le nom de Klaus Nomi), un chanteur queer emblématique connu pour avoir mélangé l’esthétique New Wave avec des éléments d’opéra, dans un ensemble de quatre chansons (So Simple, Remember, Can't help it, et The Witch).

La première chanson est une reprise de Simple Man, de Kristian Hoffmann, chantée par Klaus Nomi. Ici, l’accompagnement de la version d’origine a été réorchestré, en utilisant une clarinette, une trompette, une guitare électrique, un violoncelle et une contrebasse en plus des synthétiseurs, pour créer des effets colorés qui renforcent l’expressivité de la partie de contre-ténor.

Klaus Nomi, Simple Man (1982 - version originelle):

 

Olga Neuwirth, Hommage à Klaus Nomi (2009), So Simple (extrait), avec Andrew Watts (contre-ténor) et Klangforum Wien (4 juin 2005) :

https://medias.ircam.fr/x099ae8_hommage-a-klaus-nomi-olga-neuwirth

Julie Delisle

Now working as a technical customer support engineer at Audiokinetic (Montréal, Qc), Julie Delisle was postdoctoral fellow at the Music Perception and Cognition Lab (McGill University, Canada), where she worked on the ACTOR Project (Analysis, Creation, and Teaching of Orchestration).

https://mcgill.academia.edu/JulieDelisle
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