La « complexité paradoxale » des masses sonores
Mon titre, La simplicité de la complexité de la simplicité, désigne un objectif de composition que j'admire. En partant d'éléments sonores simples, les compositeur.rice.s peuvent utiliser leur savoir-faire pour élaborer des systèmes de composition qui peuvent être extrêmement complexes et dépasser de loin la compréhension de la plupart des auditeur.rice.s. Mais à la fin, je pense que cela est magique si le système redevient perceptivement simple : un système musical avec des processus, des gestes et des gestalts qui sont facilement appréciés et compris, même par des auditeur.rice.s qui ne savent rien du système sous-jacent.
Sang, sueur et larmes pour explorer l’orchestre virtuel
J’ai été initié à l’orchestre virtuel dans un cours de composition pour film suivi dans le cadre de ma maîtrise à l’Université de Montréal en 2015. Ma première expérience en a été une de déception et de frustration, car l’utilisation de l’orchestre virtuel avait un impact négatif sur la qualité de mes compositions. De plus, je n’arrivais pas à le faire sonner de manière aussi convaincante que l’orchestre réel. Finalement, la déception a commencé à s’estomper, et la frustration m’a conduit à la question centrale de mon doctorat : peut-on développer l’orchestration virtuelle comme une forme d’art indépendante en développant une esthétique qui lui est propre et unique ?
Technologie et Timbre
Le but initial de Moving Sources (2019) était d'ouvrir la voie au développement d'une future œuvre de plus grande envergure - Point of Departure for symphony orchestra - qui serait écrite à l'aide du logiciel d'orchestration assistée par ordinateur Orchidea, récemment lancé[1]. Il s'agit donc d'une « étude » qui a facilité l'expérimentation et l'évaluation des processus assistés par ordinateur.